Dumb and dumber De
Vingt ans après, Lloyd et Harry sont toujours amis – et toujours aussi débiles ! Quand ils apprennent qu’Harry est père, les deux amis se lancent dans un nouveau road trip à la recherche de sa fille. Ils vont sillonner le pays à bord de véhicules toujours plus improbables, semant la folie et le chaos jusqu’à un endroit où ils n’auraient jamais dû pouvoir se retrouver…
Critiques
Les Farrelly réussissent un retour touchant avec la suite tordue de leur premier hit. (…) Ce nouveau film est-il le retour espéré des Farrelly vers les cimes (Mary à tout prix, Fous d’Irène) ou bien leur tombeau ? Ni l’un ni l’autre,un peu des deux sans doute, une passionnante épopée en tous les cas. La grande idée du film est d’acter le vieillissement de Lloyd et Harry (leurs rides non maquillées en témoignent, de même que la paternité putative après laquelle ils courent), sans pour autant les faire évoluer d’un iota. La stase dans laquelle ils sont enfermés est proprement monstrueuse (obsession farrellienne s’il en est), en ce qu’elle fait d’eux des rebuts pour l’éternité, des gens qui jamais ne seront synchrones avec le monde tel qu’il va – et qui en plus n’en sont pas conscients. C’est leur malédiction, c’est aussi leur force révolutionnaire : une idiotie absolue qui révèle, par contraste, la fausseté de ce qui l’entoure. www.lesinrocks.com
Il est plus qu’appréciable de constater que le retour de Lloyd et Harry est gagnant à bien des niveaux. (…) Fort heureusement Dumb et Dumber De ne sombre pas totalement dans la réinterprétation facile et balisée. Il reprend certes divers passages ou personnages secondaires (la scène de rêve, le petit aveugle…) mais n’en fait jamais une base cimentée du récit. Il ne faut pas oublier que si ces deux glands reviennent après tant d’années c’est aussi dans le but de contenter les fans en titillant leur nostalgie, leur faire remémorer les éclats de rires qu’ils connurent à l’époque où le film faisait parti des VHS à posséder. Ces clins d’œil sont donc bien présents mais ne se révèlent jamais trop appuyés ou trop envahissants. (…) Les deux acteurs se replongent avec brio dans leurs rôles et les rires se mêlent même à une pointe d’émotion pour peu que l’on éprouve un certain attachement à ces deux visages. www.celluloidz.com
