Juste une nuit
Fereshteh doit cacher son bébé illégitime pendant une nuit à ses parents qui lui rendent une visite surprise. Son amie Atefeh l'aide. Elles se lancent dans une odyssée au cours de laquelle elles doivent soigneusement choisir qui sont leurs alliés.
Séance unique le jeudi 29 février à 21h. En Iran, la poésie est partout, tout le temps ; comme la musique, elle adoucit les mœurs, dit-on, rend la vie plus légère. Elle ancre l’âme de chaque personne, ouvre des voies, des possibles, relie au monde et aux autres. Venez partager un instant de vie, de liberté lors de cette projection qui sera précédée d’une performance poétique et musicale « Beynâbeyn » par Daphnélia et Fardin Mortazavi (www.maisonpersane.fr) et suivie d'un échange avec le public.
Critiques
Éclairant et courageux, le film trouve dans le récit de cette journée infernale matière à une fable politique. Le mouvement qu’il décrit résonne d’ailleurs directement avec l’actualité : une accumulation d’impossibilités et d’interdits qui conduit à un point de rupture. Télérama
Pour une fois, dans une œuvre iranienne, Ali Asgari refuse l’emphase, l’excès de larmes ou de cris. Tout se joue dans l’intimité silencieuse de cette mère qui tente de concilier son amour puissant pour sa fille et les contradictions de la société iranienne. Il nous est impossible d’ailleurs de ne pas faire référence au courage du réalisateur dont nombre de ses collègues metteurs en scène, aujourd’hui, sont enfermés dans des prisons. https://www.avoir-alire.com
