Ailleurs, partout
Un jeune homme dans une chambre, quelque part en Angleterre. Sur l’écran d’un ordinateur, des images des quatre coins du monde. On traverse les frontières en un clic tandis que le récit d’un autre voyage nous parvient par bribes, à travers des textos, des chats, des conversations téléphoniques, l’interrogatoire d’un office d’immigration. C’est le voyage de Shahin, un jeune Iranien qui fuit seul son pays.
Séance unique le lundi 12 février à 18h15, précédée d'un pot convivial et suivie d'une rencontre avec les co-réalisatrices Isabelle Ingold et Vivianne Perelmuter dans le cadre du Festival Filmer le Travail.
Critiques
Le film d'Isabelle Ingold et Vivianne Perelmuter invente un émouvant dispositif visuel et sonore pour faire éprouver le gouffre ouvert par les phénomènes migratoires actuels. […] Elles n'ont tourné aucune des images qui apparaissent à l'écran, images toutes trouvées en ligne, captées par des caméras de surveillance. Mais le choix de ces images, leur beauté plastique, leur réalité d'autant plus factuelle, utilitaire, que leur apparence est proche de l'abstraction, la musicalité de leur assemblage, rythmes et contrastes, dissonance et hypnose, suffiraient à faire d'Ailleurs, partout une œuvre visuellement magnifique en même temps qu'un très réaliste cauchemar. - Slate
Pas vraiment un documentaire, ni vraiment une fiction, Ailleurs Partout réécrit l’expérience sonore et visuelle d’un exilé iranien. Un film stupéfiant de beauté. - A voir à lire
