Ad Astra

De James Gray
Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Ruth Negga
USA - 2019
2h04
science-fiction
VOST
diffusion : 2019
P

L’astronaute Roy McBride s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.

Critiques

  • On pensait qu’il ne verrait jamais le jour. Et pourtant : Ad Astra, le space opera mystique fantasmé par James Gray depuis des années, s’est bel et bien envolé vers les étoiles. Mais l’ancien prodige du polar new-yorkais (The Yards, La nuit nous appartient) n’a pas simplement accompli son rêve de démiurge : il l’a prolongé. Derrière les apparats de la grosse machinerie pétaradante […], Ad Astra est en effet un film halluciné, hanté, revêtant de bout en bout la consistance d’un songe d’enfant. […] Une odyssée à la fois monumentale et intimiste, spectaculaire, à nulle autre pareille et pourtant toujours à la frontière du cinéma expérimental. www.troiscouleurs.fr

  • À qui s’adresse le film de James Gray ? Certainement pas aux amateurs de gros blockbusters bourrins bardés d’action et d’effets spéciaux ultra spectaculaires. Non, Ad Astra n’est pas un Armageddon moderne ou une énième aventure de conquête spatiale sur fond de film catastrophe injecté de rebondissements en tout genre. C’est même l’antithèse absolue du film pop-corn, sa Némésis, davantage un drame qui utilise le genre de la science-fiction pour orchestrer une puissante fresque intimiste flottant sur des thèmes allant du philosophique au théologique en passant par l’anthropologique et le métaphysique. Un vrai et immense film d’auteur qui se confronte à la richesse de ce qu’il soulève avec une conviction cinématographique aussi folle que radicale. mondocine.net

  • Voici Ad Astra, un film-univers magnifique, hanté, sans limite car uniquement dévolu à l’intériorité humaine. Que ressentons-nous vraiment ? Somme-nous capables de nous avouer ce que nous ressentons… rien ? […] Ad Astra est une traversée, une Odyssée au sens homérien pur du terme. Son héros sans ego a livré bataille tel Achille. Il est maintenant Télémaque, le fils noble qui va chercher son père, l’illustre Ulysse, disparu loin de sa maison. L’Odyssée qui fascine Stanley Kubrick, les frères Cohen, Francis Ford Coppola et peut-être aussi Joseph Conrad, a cette amabilité de devoir être revisitée à toutes les époques. Ad Astra en est une version mutante et fascinante. www.chaosreign.fr