Les filles d'Olfa
La vie d'Olfa, Tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés.
Film coup de coeur de juillet
Critiques
Avec Les Filles d’Olfa, Kaouther Ben Hania célèbre la libération de la parole comme moyen de pouvoir continuer à vivre et de se reconstruire bien sûr mais aussi de creuser des sujets qui font la une des journaux – le port du voile, la radicalisation islamique… – en mettant des mots sur les maux, en allant au bout du bout de la réalité au lieu de ressasser en boucle les mêmes fumeux concepts théoriques. C’est beau, c’est puissant, c’est bouleversant. Pour ses premiers pas dans la compétition cannoise, Kaouther Ben Hania vise juste et frappe fort. - Première
Pour raconter l'histoire d'Olfa et de ses filles, la réalisatrice fait appel à des actrices professionnelles, dont Hend Sabri, Nour Karoui et Ichraq Matar, et met en place un dispositif cinématographique unique, mêlant documentaire et fiction. C'est là que le film passionne. C'est une forme rarement vue au cinéma, et son utilisation bouleverse : la cinéaste se met elle-même en scène en train de réaliser le documentaire, sa préparation, et le travail des acteurs qui tentent de faire revivre les scènes du passé de cette famille. Et tout ce beau monde interagit, ce qui donne au film plusieurs niveaux de récits. - Sortir à Paris
