Le parrain

De Francis Ford Coppola
Marlon Brando, Al Pacino, James Caan
États-Unis - 1972
2h55
drame
VOST
diffusion : 2022
E
P

En 1945, Vito Corleone, le parrain de l’une des cinq familles de la mafia new-yorkaise, célèbre le mariage de sa fille, entouré de tous ses proches. Dans le même temps, Michael, son fils cadet, arrive tout juste de la guerre. Plus posé et loin des considérations inhérentes aux affaires de sa famille, ce dernier n’aspire qu’à une vie paisible aux côtés de Kay, sa fiancée. Cependant, alors que les choses s’enveniment entre les différents clans, notamment lorsque la question du trafic de drogue arrive sur la table, Michael s’engage dans un engrenage malsain afin de prêter main forte aux siens…

*VERSION RESTAURÉE*

Critiques

  • Quand Coppola nous prend par la main pour nous présenter à tour de rôle les Corleone, difficile de lui résister. Sa plongée en apnée dans la « famille » est éprouvant et passionnant. Les 2h55 passent à une vitesse folle, tant la construction du récit, les dialogues concis et ciselés, et la facilité apparente avec laquelle tout s’imbrique pour ne former qu’un tout d’une homogénéité rare, confèrent à cette œuvre phare une universalité qui lui est propre. Si Le Parrain est régulièrement cité dans la liste des meilleurs films de l’histoire, ce n’est pas un hasard. www.onrembobine.fr

  • Le Parrain est un film inusable. Quel que soit l’âge où on l’a découvert, le chef d’œuvre de Coppola ne perd jamais de son mystère et de sa fascination. Que l’on évoque la diction de Marlon Brando, transformé pour son rôle, le jeu tourmenté d’Al Pacino, la fougue de James Caan, les noms exotiques devenus légendaires de Corleone, Clemenza, Sollozzo ou Tattaglia, tout un imaginaire fait de souvenirs plus ou moins précis s’ouvre à nous. Mais comment parler d’un tel mythe aujourd’hui? En y voyant tout simplement, au-delà de la maestria cinématographique à raison tant vantée, l’histoire universelle d’un individu ordinaire, pris au piège du milieu et d’une société dans lesquels il évolue et auxquels il ne pourra jamais échapper. […] Le Parrain, chef d’œuvre incontesté du film de mafiosi, est un opéra funèbre, une lente descente aux enfers, une tragédie à la fois moderne et atemporelle. www.critikat.com