Pauline s'arrache

De Émilie Brisavoine
Pauline Lloret-Besson, Meaud Besson, Frédéric Lloret
Sélection ACID (Cannes 2015)
France - 2015
1h28
comédie, documentaire
VF
diffusion : 2015
P

Pauline fait partie d’une famille complètement déjantée, composée d’une mère excentrique, d’un père travesti, d’un frère qui a quitté le domicile familial et d’une grande sur qui la gonfle. Elle a un petit ami nommé Abel. Elle n’en fait qu’à sa tête. Et sa demi-soeur Émilie a décidé d’en faire l’épicentre d’un film consacré à sa famille...

PREMIER LONG-MÉTRAGE.

La projection du film sera suivie d'un entretien filmé avec Émilie Brisavoine.

Critiques

  • Projet amateur un peu fou réalisé sur trois ans et arrivé in fine avec un montage pro et complexe à Cannes (…), Pauline s’arrache investit l’appartement foutoir d’une famille atypique entre (demi)-soeur hystérique, père un peu Drag Queen et une ancienne reine de la nuit en guise de mère... (…) Bel hommage à la jeunesse des patriarches, à l’âge discordant et aux tempéraments de cinéma ; ils enrichissent à l’écran la thématique des générations qui se côtoient avec heurts et tracas, mais aussi avec un amour débordant qui fait de cette joyeuse troupe, parfois en mode mélancolie, une authentique famille en or. www.avoir-alire.com

  • Est-ce un journal filmé ? Est-ce un psychodrame familial ? Est-ce un ready-made expérimental ? Est-ce une chronique adolescente bidouillée à la va-vite ? À vrai dire, le premier film d’Émilie Brisavoine (déjà actrice dans La Bataille de Solférino) brouille sans cesse les pistes, un peu à l’image d’une héroïne sur le front de laquelle tous les superlatifs du monde pourraient être tatoués. (…) Il est indiscutable qu’Émilie Brisavoine a encore beaucoup à apprendre pour construire un découpage correct et pour réussir à donner une vraie consistance à un cadre. Pour autant, en l’état, elle ne démérite en aucun cas dans son projet plus ou moins réfléchi de cinéma improvisé et « appris » sur l’instant : ce gribouillage filmique bien déguisé en portrait de famille bien déjanté renifle une modernité joyeuse et déballe une énergie narrative que peu de films cannois pouvaient se targuer de lâcher sur la Croisette (…). Et rien que pour ça, cette étoile filante mérite le respect… www.abusdecine.com