L'intendant Sansho

De Kenji Mizoguchi
Kinuyo Tanaka, Yoshiaki Hanayagi, Kyôko Kagawa
Japon - 1954
2h05
drame
VOST
diffusion : 2019
E
P

XIe siècle. Un gouverneur de province est exilé pour avoir pris le parti des paysans contre l’avis d’un chef militaire. Contraints de reprendre la route de son village natal, sa femme Nakagimi et ses enfants Anju et Zushio sont kidnappés par des bandits de grand chemin. Nakagimi est déportée sur une île, tandis que les enfants sont vendus comme esclaves à l’intendant Sansho, un propriétaire cruel.

VERSION RESTAURÉE.

Critiques

  • « L’homme qui est fermé à la pitié n’est pas humain, sois exigeant envers toi-même et généreux envers les autres », tel est le précepte que le père transmet à son jeune fils avant d’en être séparé. Le parcours des deux enfants sera difficile avant de pouvoir le mettre en pratique. Le récit de Mizoguchi est fort et prenant, toujours admirable de simplicité, sans excès de dramatisation, profondément humaniste. La scène finale est sans aucun doute la fin la plus forte et émouvante de toute la filmographie de Mizoguchi. Du grand cinéma. films.oeil-ecran.com

  • Adapté d’une très vieille légende populaire japonaise, L’Intendant Sansho raconte, de premier abord, l’histoire d’une tragédie familiale. Mais il se comprend plus fondamentalement comme un film sur la quête de l’identité et la précarité de cette dernière, sur la recherche de ses racines les plus profondes et sur la vulnérabilité du statut social. […] L’Intendant Sansho est un film absolument fabuleux. Mizoguchi y met en scène un drame poignant ancré dans un contexte social bien identifié. La fulgurance esthétique, les cadrages somptueux et les impressionnants jeux d’ombre et de lumière sont au service d’une recherche de l’abstraction procédant d’une exploration de mécanismes psychologiques complexes. Mizoguchi prouve une nouvelle fois, si tant est que cela était nécessaire, qu’il était un des cinéastes les plus remarquables de son époque. www.iletaitunefoislecinema.com

  • Le récit de Mizoguchi est fort et prenant, toujours admirable de simplicité, sans excès de dramatisation, profondément humaniste. La scène finale est sans aucun doute la fin la plus forte et émouvante de toute la filmographie de Mizoguchi. Du grand cinéma. films.oeil-ecran.com