Joker

De Todd Phillips
Joaquin Phoenix, Robert De Niro, Zazie Beetz
Lion d'or (Mostra de Venise 2019)
USA, Canada - 2019
2h02
drame, fantastique
VOST
diffusion : 2019
P

En 1981, à Gotham City. Arthur Fleck travaille dans une agence de clowns. Méprisé et incompris, il mène une vie en marge de la société et vit dans un immeuble miteux avec sa mère Penny. Un soir, il se fait agresser dans le métro par trois hommes, le poussant à les tuer en retour. Si son geste inspire une partie de la population, Arthur bascule lui peu à peu dans la folie pour devenir le Joker, la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman.

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Critiques

  • C’est suffisamment rare pour être souligné mais avec son Joker, Todd Phillips signe un film tout simplement parfait. La richesse de son long-métrage à la puissance éclatante est telle, qu’il pourrait en appeler à des pages et des pages d’analyses décortiquant une œuvre d’anticipation à la fois humaine, psychologique, sociale, politique. Une œuvre qui prend à rebrousse-poil la mythologie cinématographique du Joker autant que les codes des adaptations de Comics (mais cela dit, sans renier l’essence des histoires de super-héros et de super-vilains), pour sublimer ce qui ressemble aisément à l’une des plus belles et intelligentes adaptations jamais vues. mondocine.net

  • Un film aux influences Scorcesiennes marquées qui va sans conteste laisser une trace dans l’histoire du cinéma, pour son approche plus terre à terre et intime du personnage. Un film qui offre un véritable parti pris tant dans son écriture qu’avec sa caméra. Entre récit initiatique, origin-story, tranche de vie, drame et plongée dans le psyché d’un homme atteint de maladie mentale, le film n’est pas loin du chef d’œuvre. Un chef d’œuvre dû notamment à la prestation habitée de l’acteur dans la peau du vilain mythique, mais pas que… braindamaged.fr

  • Il serait maladroit de penser qu’avec son film Todd Phillips cherche à nous attendrir vis-à-vis du Joker en justifiant ses actes. Dans l’inconscient collectif, tout en étant un objet de fascination, il n’en reste pas moins un criminel fou et dangereux. […] Mais le réalisateur ne se met pas de son côté, il montre plutôt comment la société crée ses propres monstres. En abandonnant l’individu – ici notamment par des coupes budgétaires qui empêcheront Arthur d’avoir accès à un suivi psychologique. www.cineserie.com