Basic Instinct

De Paul Verhoeven
Avec Michael Douglas, Sharon Stone, Jeanne Tripplehorn
USA, France - 1992
2h10
thriller
VOST
diffusion : 2021
E
P

L’inspecteur Nick Curran de la police de San Francisco doit enquêter sur un crime particulièrement sanglant. La victime est une ancienne rock star, ligotée et frappée à coups de pic à glace en plein acte sexuel. L’enquête s’oriente rapidement vers la maîtresse, Catherine Trammel, une riche et brillante romancière qui a décrit dans son dernier livre un meurtre similaire. Malgré un interrogatoire qui prouve a priori son innocence, Nick est persuadé que la jeune femme est une manipulatrice hors pair doublée d’une dangereuse criminelle…

VERSION RESTAURÉE.

Double séance Verhoeven le 18 juillet : à l'occasion de la sortie du très attendu Benedetta, l’occasion était trop belle de vous proposer une plongée dans l’univers sulfureux de Paul Verhoeven avec la ressortie de son thriller culte Basic Instint.

TARIFS DU DIMANCHE 18 JUILLET :
1 film : tarifs habituels
2 films (
Benedetta et Basic Instinct) : 11 € / 9 € / 7 €

Critiques

  • Véritable carton mondial lors de sa sortie, Basic Instinct vient clore la « trilogie psychotique » entamée par Paul Verhoeven avec Robocop (1987) et Total Recall (1990) autour du thème de l’identité double. Connu pour son goût de la provocation, le cinéaste néerlandais bouscule ici les règles du thriller hollywoodien en injectant à son film une forte dose de violence et d’érotisme. Porté par un scénario qui multiplie rebondissements et fausses pistes, Verhoeven prend un malin plaisir à manipuler son public grâce à une mise en scène nerveuse et précise, fortement influencée par le cinéma d’Alfred Hitchcock.https://carlottafilms.com/films/basic-instinct/

  • La fameuse scène du commissariat durant laquelle la romancière bisexuelle croise et décroise les jambes, dévoilant une absence de culotte, fit beaucoup parler, d’autant plus que Sharon Stone affirma que Paul Verhoeven n’avait pas joué franc jeu sur ce qui apparaîtrait à l’écran. Le film, qu’on l’aime ou pas, ne peut être réduit à ce passage, certes devenu culte, mais qui ne doit pas faire oublier qu’on a ici affaire à un hommage aux grands films noirs des années 40 et 50 et aussi au cinéma d’Alfred Hitchcock. […] On a bien sûr affaire à un film noir nouvelle génération, dont la crudité et les excès dépassent ce qui se faisait à l’époque d’Hitchcock, d’Otto Preminger ou Billy Wilder. Mais de nombreux éléments renvoient à la grande époque du film noir ou de la littérature policière. lebleudumiroir.fr

  • Depuis quinze ans, avec ou sans Sharon Stone (surtout avec), les pâles copies de Basic instinct se sont succédé. Aussi excitants qu'une feuille de laitue, aussi profonds qu'un livre de la collection Harlequin, les Sliver, Jade et autres Basic instinct 2 ont montré à quel point le film de Verhoeven avait réussi à atteindre une sorte d'équilibre parfait entre excitation primaire, polar exaltant et psychanalyse aboutie. ecranlarge.com