Sweet thing

De Alexandre Rockwell
Will Patton, Karyn Parsons, Lana Rockwell
Sélection officielle – Berlin 2020
USA - 2020
1h31
drame
VOST
diffusion : 2021
P

New Bedford, Massachusetts. Billie, jeune adolescente, et son petit frère Nico luttent pour trouver leur place dans une famille dysfonctionnelle. Partagés entre un père alcoolique mais aimant et une mère trop souvent absente, leur vie oscille entre malaises et incompréhensions. Lors d’un été mouvementé, ils rencontrent Malik, jeune garçon en quête de liberté et décident de fuguer avec lui afin de vivre leur propre aventure.

Critiques

  • Sweet Thing est un petit bijou de délicatesse et de poésie tragique. Tragique sans être sombre ou déprimante. Alexandre Rockwell y raconte l’histoire d’une cavale joyeuse contre une vie merdique. […] Malgré la dureté de ce qui y est raconté autour de cette jeunesse victime de la trahison du monde des adultes, Sweet Thing demeure un film d’espoir, une balade lumineuse teintée d’un doux onirisme qui combat le Mal des familles dysfonctionnelles par des sourires espiègles et des yeux qui pétillent. Comme ceux de cette petite brochette de jeunes comédien(ne)s épatante qui donnent au film, une énergie solaire galvanisante. mondocine.net

  • Catapulté au coeur de la lower-class du Massachusetts - dans le petit patelin du New Bedford - et scrutant la fugue en avant de trois mômes totalement conscient du monde désenchanté qui les entoure, le film n'édulcore jamais la vie difficile des enfants défavorisés errant dans des milieux difficiles, mais il capture pourtant joliment l'émerveillement et l'imagination foisonnante de l'enfance, au sein d'un malaise post-industriel contemporain.[…] Sweet Thing est une petite pépite indé authentique et magistrale sur la fin de l'innocence et de l'enfance, une vraie expérience aussi mélancolique et poétique que cathartique. www.focus-cinema.com

  • Le sujet n’est pas d’une originalité renversante mais c’est la façon empathique dont Rockwell s’en empare qui fait mouche. Son refus de tout misérabilisme, sa foi en un happy end en dépit de tous les obstacles, auquel il parvient à nous faire croire. Sweet thing a des allures de premier film par sa fougue adolescente. Celle qui fait croire qu’on raconte pour la première fois des histoires que tant d’autres ont traité. Et ce charme-là, doublé d’une BO où Van Morrison côtoie Billie Holiday et Arvo Pärt et du charisme insensé de Lana Rockwell suffisent à notre bonheur. www.premiere.fr