Mad Max 2 : le défi

De George Miller
Mel Gibson, Bruce Spence, Vernon Wells
Australie - 1981
1h37
science-fiction
VOST
diffusion : 2020
E
P

Les réserves de pétrole sont épuisées et la violence règne sur le monde. Max, un ancien de la sécurité routière, se porte aux secours d'une communauté de fuyards aux prises avec des pirates de la route. La bataille se concentre autour d'une citerne de raffinerie.

Dans le cadre de la soirée Max Max du samedi 10 octobre. Séance précédée de la projection du documentaire inédit Archeologist of the Wasteland de Melvin Zed (LE spécialiste de la saga Mad Max en France) à 20h30.

Soirée en partenariat avec le Collectif 23.

UN FILM : TARIFS HABITUELS
SOIRÉE : 11 € – 9 € – 8 € (ADHÉRENTS)

Pré-achat des places à l’avance à la salle conseillé (aux heures de billetterie uniquement – attention nous ne prenons pas de réservations ni par mail, ni par téléphone).

Critiques

  • C’est avec ce second volet que Mad Max entre vraiment dans l’histoire du cinéma. Un vrai méchant, un univers devenu solide et des scènes d’action nerveuses. Et, mieux ! Le film passe habilement l’épreuve du temps et reste, des dizaines d’années après, une référence dans le genre. S’il y avait un seul Mad Max à retenir, ça serait celui-là. www.leblogducinema.com

  • Revoir le deuxième Mad Max quelques mois après la sortie du quatrième (Mad Max : Fury Road) permet de constater la ­cohérence du travail du cinéaste australien, fidèle à l'esprit et à la lettre de sa vrombissante « franchise », maintes fois copiée mais jamais égalée, dont il a pris soin de (co)signer tous les épisodes. Après avoir vengé sa femme et son fils dans le premier volet, Max, on the road again, accepte de convoyer un camion-citerne pour le compte d'une tribu d'archers du désert. Dialogues et intrigue réduits au minimum : seule compte l'énergie déployée et l'essence cramée pour mener à bon port cette équipée sauvage aux accents de western baroque à la Sergio Leone. www.telerama.fr

  • Mad Max 2 n’est ni une redite pâlotte, ni une exploitation flemmarde du premier volet. Au contraire, la force du deuxième opus d’une saga quadragénaire réside dans sa capacité à actualiser la dissolution des liens sociaux et moraux à l’œuvre dans Mad Max. […] Dans ce monde, il n’y a d’autre salut que cette religion post-capitaliste et jusqu’au-boutiste : toujours plus loin, toujours plus fort, toujours plus vite. N’y restent plus que l’essence, les bagnoles et leur tempo proprement cinématographique. www.lebleudumiroir.fr

  • Mad Max 2 : le défi est un autre phénomène tout aussi imposant que le premier, même si économiquement moins intéressant. En effet, avec son budget multiplié par dix, difficile de réitérer l’exploit. Mais avec d’autres considérations, Mad Max 2 : le défi fait parti du cercle très fermé des suites de chefs d’œuvres qui se permettent de relever encore le niveau. 30 ans plus tard, le film reste la pièce maîtresse du cinéma post-apocalyptique, un film matriciel du genre, mais également le summum du cinéma d’action des années 80 qui ne faisaient que commencer. Tellement copié, pillé, célébré, Mad Max 2 : le défi reste aujourd’hui un morceau de cinéma comme on n’en voit qu’une ou deux fois par décennie, un tour de force magistral qui propulsa George Miller au panthéon des maîtres du septième art en seulement deux films. www.filmosphere.com