Les mille et une nuits

De Eiichi Yamamoto
VERSION RESTAURÉE
Japon - 1969
2h08
animation
VOST
diffusion : 2018
E
P

Aladin, le personnage principal, est un jeune vendeur d'eau de Bagdad sans le sou, qui tombe amoureux d'une esclave nommée Miriam. Ils passent une nuit délicieuse ensemble, mais sont séparés par des bandits. Miriam mourra quelque temps après, laissant Aladin désespéré. Quinze ans après, ce dernier devient roi et cherche alors à se venger, tout en réunissant des femmes envoûtantes dans son harem.

Après le succès de la ressortie en version restaurée de Belladonna, le Dietrich vous fait découvrir les deux autres films qui constituent la trilogie culte « Animerama » : Les Mille et une nuits, premier volet de la série (et premier film d’animation pour adultes de l’Histoire du Japon !) et Cleopatra.

Les deux séances seront présentées par Olivier Rigaud, notre spécialiste du film d’animation.

1 FILM : TARIFS HABITUELS
2 FILMS : 11 € - 8 €

Critiques

  • C’est en fait une adaptation très libre du récit que tout le monde connaît que nous propose ici le réalisateur Eiichi Yamamoto. Cette version reprend certains des personnages clés et quelques bribes du conte pour raconter sa propre histoire. Inspiré physiquement par Jean Paul Belmondo, le héros Aldin est un pauvre marchand d’eau qui est persuadé qu’il deviendra quelqu’un d’important un jour. Il va succomber aux charmes d’une esclave qu’il kidnappera mais leur bonheur sera de courte durée. Nous sommes ici dans une grande aventure captivante par l’ambition et la folie que dégage ce premier grand long métrage d’animation pour adultes. freakingeek.com

  • ll s’agit ici du premier volet de la trilogie, et cela se sent : l’intrigue par épisodes a parfois tendance à s’éparpiller un peu en personnages et sous-intrigues, l’imagerie érotique n’atteint pas les degrés d’expérimentation de ses successeurs et s’avère souvent beaucoup plus sages. Tezuka et Yamamoto ne semblent pas avoir entièrement conscience de l’ambition de leur entreprise et livrent un objet filmique qui ne tient pas toujours la comparaison envers le trépidant vaudeville psyché qu’est Cléopâtre ou le trip érotique et transgressif qu’est Belladonna. Il n’en demeure pas moins un film remarquable aussi bien pour sa profusion visuelle que par son sens référentiel. www.cinematraque.com